Pour dépasser -et transcender- cet ambitieux chantier artistique et culturel, j’ai en outre décidé de travailler en association avec la communauté locale un autre projet à la fois artistique et agricole. Ce volet d’intégration environnementale et d’expérimentation sociale se veut un exemple pour la jeunesse locale afin de créer des liens dynamiques et équitables entre le collectif d’artistes associés au projet et leurs hôtes et démontrer qu’il faut aussi croire aussi à l’agriculture pour atteindre notre autosuffisance alimentaire. C’est enfin un acte politique fort où notre collectif fécondera une pépinière caféière, un acte critique qui amplifie l’acte artistique et dénonce ce que Léopold Sédar Senghor appelait “la détérioration des termes de l’échange”, où les prix à l’export imposés par l’Occident pénalisent et appauvrissent durablement nos agriculteurs du Sud.

Plantations